dimanche 18 mai 2014

Article Yahoo : "Robert Pattinson peut-il vraiment relancer sa carrière ?"

Pas facile de décoller l'étiquette de vampire über-romantique qui lui colle à la peau depuis Twilight. Pourtant, Robert Pattinson se donne du mal pour y parvenir : la preuve avec deux films sélectionnés cette année au festival de Cannes.

Des retrouvailles arty

 Festival de Cannes 2012. Robert Pattinson réussit un très joli coup : encore fortement associé à la saga teen-vampirique, l'acteur est la tête d'affiche de Cosmopolis, film de David Cronenberg sélectionné en compétition. Et si le long-métrage n'emballe ni le public ni les festivaliers, la performance de l'acteur laisse entrevoir un potentiel jusque-là insoupçonné. Deux ans plus tard, Robert réitère l'expérience en campant l'un des personnages de Maps to the stars, nouveau film du même réalisateur adoubé par la critique.

1. Dans cette satire d'un Hollywood bouffé par la vanité et les excès, Robert Pattinson joue un chauffeur de luxe qui rêve de devenir comédien. Un rôle de beau gosse intéressé et un brin goujat puisqu'il s'enverra en l'air dans une voiture avec une actrice has been et névrosée (Julianne Moore), et accessoirement patronne de sa chérie. Comment ça, Robert n'est pas qu'un prince charmant ?

2. Avec ce second rôle, la star ne fait ni vagues ni étincelles mais envoie un message clair aux producteurs: " Je suis une star mais je suis prêt à accepter des seconds rôles…. surtout chez de grands cinéastes qui me donneront la carte "prestige". "Lorsque tu joues dans une grosse production, tu contribues à un ensemble sans vraiment savoir comment." déclarait-il d'ailleurs dans le dernier numéro du magazine Première dont il fait la Une. "Avec les films plus modestes que je fais maintenant – et ça tient sans doute à leur ambition –, je sens que je suis en train de créer quelque chose." Un avenir peut-être ?



Des chicots et des neurones en moins

Depuis Twilight, il est le fantasme des adolescentes, la figure de proue du romantisme guimauve, de la roucoulade culcul. Il lui fallait donc prendre le contrepied total de son rôle "maudit" pour prouver sa valeur. C'est chose faite avec The Rover : dans ce film de genre présenté en séance de minuit à Cannes, Rob devrait surprendre ses jeunes fans. La preuve par trois.

1. Fini le visage scintillant, les lentilles violettes et la coupe coiffé-décoiffé d'Edward Cullen. Dans The Rover, Robert opte pour la panoplie simplet crasseux avec enfilade de chicots, crâne rasé à l'arrière et hygiène toute relative. L'homme Dior n'est plus qu'un lointain souvenir !

2. Quoi de mieux qu'un rôle à performance pour casser son image ? Résultat : dans The Rover, le personnage que campe Robert n'a pas la lumière à tous les étages et tire sur tout ce qui bouge.

3. A vouloir chercher la reconnaissance, l'acteur à midinettes en fait un peu trop. Si sa performance n'a rien de honteuse, son choix et son jeu envoient tous les signaux du "Je veux casser mon image, regardez, je suis un vrai acteur". Allez, un bon point quand même pour l'humilité et la détermination alors qu'un pont d'or lui serait offert pour jouer dans n'importe quel blockbuster ou comédie romantique !

Et après ?

S'il continue dans cette voie, l'acteur pourrait parvenir à ses fins, tel un Matthew McConaughey oscarisé après avoir longtemps été réduit à son physique de beau gosse à tablettes. S'il commence à peine à entrevoir la lumière au bout du chemin, le salut pour Robert pourrait venir de ses deux prochains films, eux aussi signés d'auteurs reconnus et estimés. Il donnera ainsi la réplique à Nicole Kidman et James Franco dans Queen of the desert du réalisteur allemand Werner Herzog (Aguirre, la colère de Dieu, Nosferatu, Bad Lieutenant: escale à la Nouvelle Orléans…) puis sera la tête d'affiche de Life, où il jouera un photographe du célèbre magazine sous la direction d'Anton Corbjin, réalisateur vénéré de Control et The American.

Courage Robert : tes efforts seront bientôt récompensés... ou pas !

Source : yahoo

Un peu trop acide à mon goût cet article. Ca donne l'impression que quoiqu'il fasse, certains trouveront toujours le moyen de lui reprocher quelque chose.

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