vendredi 16 mai 2014

The Rover : David Michôd en interview pour sbs.com.au

A 48 heures de la projection de The Rover, David Michôd s'est confié au  site sbs.com.au.


Extraits traduits :

Le rêve de tout réalisateur est de voir son film à Cannes. A votre avis, qu'est ce qui a permis à The Rover d'être sélectionné ?
J'espère qu'ils ont eu l'impression de voir quelque chose d'inédit - c'est intense et inhabituel - et parce que les performances de Guy et Rob sont vraiment extraordinaires.
Vous avez déclaré que le film "n'est pas un film post-apocalyptique", que "c'est une Australie sur le déclin qui est devenue une sorte de pays du tiers monde riche en ressources". Pouvez-vous nous en dire plus ?
Je ne voulais pas qu'on ait le sentiment que l'univers du film se résume à des brutes épaisses et psychotiques à cause d'un simple événement cataclysmique. Au contraire, je voulais qu'on le ressente comme le résultat totalement et terriblement réaliste du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui : l'effondrement économique et environnemental, dû à la cupidité et à l'exploitation effrénées, qui réduit l'Australie à un pays à risques du tiers monde riche en ressources. Les infrastructures, les ressources et un semblant d'économie existent encore - mais tout simplement fragilisées et le monde du film, de fait, est dangereux et imprévisible.
Pour les nombreuses personnes qui ont vu et adoré Animal Kingdom, que leur diriez-vous sur les différences ou l'influence de ce dernier sur The Rover ou de ce qui fait la "David Michôd Touch".
Je pense qu'on sent que c'est réalisé par la même personne qui a fait Animal Kingdom. The Rover est beaucoup moins narratif et plus épique du point de vue visuel mais, comme Animal Kingdom, il s'agit toujours de la tristesse et de la menace de personnes qui essaient de donner un sens à un monde qui n'en a plus.
Traduction RP France - via theroverfilm.com

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mais pourquoi ce film n'est il pas en compétition ? Mystère !